PARTIE 4
Nouvelle étape du montage, ô combien importante, celle qui concerne le refroidissement. Ça consiste à minima en l’installation du système de refroidissement du processeur, que ce soit un ventirad classique ou un AiO, et au branchement des ventilateurs de boîtier. Et dans pas mal de cas, on ira un peu plus loin en remplaçant ces ventilateurs de boîtier, ou en en ajoutant. Ce dossier s’adressant au plus grand nombre, il ne traite pas du watercooling DIY ; c’est un sujet bien plus complexe et qui mérite un article à part entière. On suggère de débuter la partie cooling par l’installation, le cas échéant, de ventilateurs dans le boîtier et de les brancher. C’est effectivement facilité tant qu’il y a beaucoup d’espace vide dans la tour. Débutons par le cas de figure le plus simple, celui où vous vous contentez du ou des ventilateurs installés de base dans votre boîtier. La majorité des boîtiers sont fournis avec un ou plusieurs ventilateurs et leur emplacement est bon donc on ne s’embête pas à y toucher. À moins que vous ayez besoin de faire de l’espace pour un radiateur de watercooling. Dans l’hypothèse où vous en êtes déjà à brancher les ventilateurs, il est fort probable que vous allez les brancher directement sur la carte mère, même si on utilise parfois HUB pour ventilateurs, qu’il soit intégré au boîtier (comme dans le NZXT H9 Elite) ou ajouté par vos soins (l’Antec ARGB & PWM Fan Controller par exemple).

3 pins (12 V) vs 4 pins (PWM)
Les ventilateurs ont une ou deux prises selon le modèle. La première, indispensable à la fonction première d’un ventilateur, alimente le moteur des pales et indique et surveille la vitesse de rotation de celles-ci. La seconde, présente exclusivement sur les ventilateurs avec des LED RGB, permet l’alimentation et la gestion de l’éclairage dont on parlera un peu plus loin. À noter que s’il existe une majorité de ventilateurs avec des prises standards, tant pour le moteur que pour la lumière, d’autres reposent sur des connectiques propriétaires qui nécessitent l’emploi de HUB et autres accessoires de la marque. Par exemple, les ventilateurs RGB de Corsair exploitent une prise standard pour ce qui est du moteur mais une prise spécifique pour la partie éclairage. Pour l’alimentation du moteur, il existe deux types de prises qui se ressemblent fortement et qui sont issues, historiquement, de la gamme KK du célèbre constructeur Molex. On distingue donc les ventilateurs ayant une connectique à trois broches (aussi baptisés DC ou 12 V) et ceux dont la prise a quatre broches (dits PWM). Si les modèles de type PWM sont aujourd’hui les plus nombreux, les modèles les moins onéreux restent à trois broches. Qu’est-ce que ça change ? A l’usage pas grand-chose finalement, mais les ventilateurs PWM sont globalement plus performants. Ils acceptent de tourner à des vitesses plus basses quand on cherche à optimiser le silence et permettent une régulation globalement plus fine. Techniquement parlant, un ventilateur 12 V voit sa vitesse ralentie en réduisant la tension (les trois fils étant +12 V, masse et mesure de vitesse) tandis qu’en PWM le moteur est toujours alimenté en 12 V et c’est, au moyen du 4e fil, qu’il reçoit des impulsions plus ou moins fréquentes pour lui indiquer de tourner. Le choix entre les deux types de ventilateurs est d’autant moins un sujet que les cartes mères modernes offrent toutes des prises hybrides. C’est-à-dire des prises 4 broches sur lesquelles ont peut relier un ventilateur 12 V et assurer sa régulation ; historiquement la rétrocompatibilité des ventilos à trois broches sur prises PWM a toujours existé, mais il n’était initialement pas possible de réguler la vitesse de rotation d’un ventilateur 12 V contrairement aux PWM qui ont été conçus pour ça. On précise que, sauf rares exceptions, la plupart des pompes pour systèmes de refroidissement liquides s’alimentent par le même type de prises que les ventilateurs.
CPU_OPT, SYS_FAN2… sur quelle prise brancher quoi ?

Selon le modèle de cartes mères, il y a généralement entre trois et sept ou huit prises pour ventilateurs réparties un peu partout sur le PCB. Elles portent des noms plus ou moins explicites comme CPU_FAN dont on comprend logiquement qu’elle est là pour brancher le ventilateur du processeur. Ou bien CHA_FAN1 (Asrock et Asus) ou SYS_FAN1 (Gigabyte et MSI) sur laquelle on ira plutôt brancher un ventilateur de boîtier, CHA étant là pour CHASSIS (le boîtier) et SYS pour SYSTEM (l’ordinateur en lui-même). Il n’est pas rare que les cartes mères aient aussi des prises baptisées CPU_OPT (CPU optionnel), dans le cas où le ventirad du CPU à deux ventilateurs par exemple) ou W_PUMP (Water Pump) pensée pour brancher une pompe de refroidissement liquide. Le choix de la prise n’a pas d’importance sur le plan technique. La différence de nom est là pour identifier les ventilateurs (ou pompes) dans le BIOS ou le logiciel qui accompagne votre carte mère, pour en surveiller et ajuster la vitesse de rotation. Toutefois, sur certaines cartes mères, il peut exister des différences techniques selon les prises dont on peut espérer trouver le détail dans le mode d’emploi. Par exemple sur l’Asus Maximus Z890 Hero, on s’aperçoit que les prises AIO_PUMP et W_PUMP+ ne bénéficient pas de régulation de vitesse, la plupart des kits de refroidissement liquide ayant effectivement une pompe conçue pour tourner à une vitesse donnée. On constate aussi que la prise W_PUMP+ est capable de délivrer jusqu’à 3 A (36 W) contrairement à toutes les autres prises qui ne fournissent qu’un ampère (soit 12 W) au mieux. Mais ce genre de subtilités est heureusement assez rare. Sur la Gigabyte Z890 AI Top par exemple, toutes les prises peu importe leur nom sont capables d’ajuster la vitesse de rotation et toutes fournissent la même puissance maximale de 2 A (24 W). Cette notion de puissance n’est un sujet que pour certaines pompes de watercooling très puissantes (pas celles des kits tout-en-un) ou si vous désirez relier de multiples ventilateurs sur une seule prise à l’aide d’adaptateurs. Si on prend l’exemple d’un ventilateur be quiet! Silent Wings Pro 4 120 mm PWM, on constate d’après sa fiche technique qu’il consomme jusqu’à 0,3 A (c’est à dire quand il tourne à fond). Ça signifie que sur une prise capable de délivrer 1 A telle que celles de la carte mère Asus suscitée on pourra en raccorder jusqu’à trois (3* 0,3 = 0,9 A) sans prise de risque. Le branchement des prises Molex de ventilateur, qu’elles soient à trois ou quatre broches, ne pose pas de difficulté particulière. Il y a un détrompeur en plastique d’un côté qui évite qu’on se trompe de sens et qui aligne correctement les prises de ventilateurs à trois pins sur les prises de carte mère à quatre broches.
Sens d’installation et position des ventilateurs


Peut-être souhaitez-vous ajouter ou modifier la position des ventilateurs dans votre boîtier, mais quelle est la meilleure option pour optimiser tant le silence que le refroidissement ? Vaste sujet ! Que nous allons éluder assez rapidement car nous sommes ici dans un article dédié au montage du PC et non au refroidissement du PC. Rappelons simplement quelques règles de base. Tout l’abord la densité de l’air variant selon sa température, l’air chaud monte. Il est donc plus logique de privilégier un flux d’air avec des apports en air frais (extérieur au boîtier) plutôt situés vers le bas et de prévoir l’extraction de l’air chaud par le haut. Il est aussi de coutume de favoriser l’apport d’air frais par l’avant et d’évacuer l’air chaud vers l’arrière, mais ça ne joue que sur notre confort et pas sur l’efficacité du refroidissement. D’autre part, ne cherchez pas à avoir une puissance de ventilation équivalente en aspiration et en extraction. On observe dans la majorité des cas de meilleurs résultats dans un PC dit à pression positive, c’est-à-dire dans lequel il y a plus de ventilateurs qui forcent de l’air frais à entrer dans le boîtier qu’il n’y en a pour l’aider à en sortir une fois chargé des calories dégagées par vos composants. Et n’oublions pas que les deux composants qui chauffent le plus dans un ordinateur sont le processeur et, le cas échéant, la carte graphique. Il faut donc penser à eux tout en analysant leur propre système de refroidissement au moment de placer ses ventilateurs de boîtier. Par exemple, si vous installez un ventilateur en façade pour apporter de l’air frais, il sera plus efficace de le placer à la hauteur de la carte graphique plutôt que tout en haut ou seul le CPU en profitera. Si vous installez un ventilateur en bas du boîtier, car certains le permettent, vérifiez le sens du flux d’air du ventirad de la carte graphique car si le ventilateur de boîtier du dessous entre en opposition ce serait contre-productif. Mais d’une manière générale, ne réfléchissez pas trop à la chose. La position d’origine des ventilateurs est généralement la bonne. Si vous décidez d’installer un refroidissement liquide, vous pouvez généralement opter pour placer le radiateur en façade ou en haut du boîtier (parfois en latéral) mais sachez qu’il n’y aura pas de grande différence au niveau du refroidissement. Certes le processeur sera légèrement plus frais avec un radiateur en façade qui bénéficie directement de l’apport en air frais contrairement à son radiateur placé en haut de tour, scénario dans lequel les ventilateurs seront plutôt placés en extraction sachant qu’ils aspireront de l’air déjà un peu plus chaud, mais on parle d’une poignée de degrés, rien qui change du tout au tout et sachant que ce qu’il y a à gagner pour le CPU en installant le radiateur en façade se perd pour le GPU qui voit son apport en air frais amoindri à son tour. Pour vraiment savoir, il n’y a pas d’autre solution que de faire des essais. On le répète, à moins d’être ultra passionné et très patient, ne vous prenez pas la tête.
Fixation des ventilateurs de boîtier


Les ventilateurs de boîtiers sont maintenus aux quatre coins par de grosses vis avec un pas très large comme vous pouvez le constater sur notre photo, à moins qu’ils soient fixés sur un radiateur de watercooling par de longues vis (environ 30 mm) de type M3 ou quelque chose s’en approchant (tout dépend du kit de refroidissement liquide). Si vous installez un ventilateur qui n’a encore jamais été fixé dans un boîtier, il se peut que le vissage requière une force importante et c’est normal. En effet, les grosses vis vont usiner le plastique dur du cadre entourant le ventilateur. De nombreux ventilateurs disposent de patins en caoutchouc à chaque angle pour réduire la transmission de vibrations vers le boîtier. Ne serrez pas trop fort vos ventilateurs si vous souhaitez que ce rôle d’amortisseur soit rempli correctement. Prêtez bien sûr attention au sens du ventilateur pour qu’il souffle l’air dans la bonne direction (lire notre encadré pour le déterminer). Et enfin, tournez le ventilateur de façon à ce que les fils soient orientés vers le fond de panier et ainsi dissimulés le plus possible en passant par l’arrière pour ressortir par un des trous entourant la carte mère.

Déterminer le sens du flux d’air
Dans quel sens un ventilateur brasse l’air ? C’est très simple à déterminer. Les ventilateurs pour PC ont généralement sur leur cadre deux petites flèches, une indiquant le sens de rotation des pales et l’autre le flux d’air. Mais vous n’aurez pas de mal à l’identifier même en leur absence en sachant que l’air sort toujours du côté des pâtes qui tiennent le moteur de ventilateur ! Ainsi, sur les cartes graphiques par exemple, la plupart du temps l’air est aspiré par les ventilateurs depuis le bas du PC et poussé vers le radiateur.
Mise en place du radiateur de votre kit AiO


Asus préconise l’emploi de rondelles sur les ventilateurs, mais comme nous les installons de l’autre côté de la tôle de boîtier, nous avons retiré les rondelles pour que les vis soient assez longues.


Il est enfin temps d’installer le système de refroidissement du processeur ! Cooling pour lequel vous avez déjà préparé le terrain quand la carte mère était encore sur la table d’ailleurs. Dans le cas d’un AiO, vous pouvez choisir d’installer en premier le radiateur et ses ventilateurs ou l’ensemble waterblock/pompe sur le processeur, nous recommandons de débuter par le radiateur. Vous devez donc choisir son emplacement, quoi que dans certains boîtiers il s’impose parfois à vous. La méthode précise d’installation varie un peu selon le boîtier que vous possédez mais le principe est toujours le même. Le radiateur possède des trous filetés avec des vis généralement en M3, parfois en M2 ou en M4, qui correspondent aux emplacements des ventilateurs. Ainsi, sur un radiateur de 120 mm ou 140 mm il y a quatre points de fixation, sur un 240 mm (2* 120 mm) ou 280 mm (2* 140 mm) il y a huit points de fixation et ainsi de suite. Les vis dont on parle sont livrées avec le kit tout-en-un et il y en a toujours de deux longueurs. Des assez courtes, de l’ordre de 5 mm, qui permettent de fixer le radiateur à même le boîtier, et des plus longues, de l’ordre de 30 mm, afin de fixer les ventilateurs (qui mesurent 25 mm d’épaisseur eux-mêmes) sur le radiateur. À savoir que vous pouvez aussi choisir de placer les ventilateurs en sandwich entre la tôle du boîtier et le radiateur. Au fait, on les met de quel côté justement les ventilateurs ? En push (c’est-à-dire qu’ils poussent l’air à traverser le radiateur) ou en pull (les ventilateurs sont de l’autre côté et tirent l’air) ? D’après notre expérience, ça ne change pas des masses et, du coup, autant choisir ce qui vous plaît le plus esthétiquement. Par exemple, si vous avez une façade transparente et des ventilateurs RGB, autant placer les ventilateurs vers l’extérieur pour les voir ! De même, si vous placez le radiateur tout en haut et que votre PC est posé sur le bureau, on en profitera mieux en plaçant les ventilateurs sous le radiateur. Il faut donc réfléchir en fonction de votre matériel et de la façon dont le PC sera installé chez vous, en se souciant principalement de respecter le bon sens de rotation des ventilateurs. Selon les boîtiers, il faut généralement déboîter la façade avant ou supérieure, ou parfois la dévisser, pour atteindre les rainures permettant de fixer ventilateurs et radiateur. Au moment d’installer le radiateur, prêtez attention à l’orientation afin que les tuyaux contenant le liquide qui va et vient vers le waterblock soient orientés correctement. C’est-à-dire qu’il y ait suffisamment de longueur pour atteindre le socket CPU et, si vous avez la possibilité de choisir entre deux orientations, alors que ce soit le plus esthétique ou pratique. Généralement, on fait en sorte que les tubes de watercooling soient placés en haut vers l’avant du boîtier, peu importe qu’on parle d’un radiateur placé à l’avant, en haut ou même en latéral. Il peut être un peu périlleux d’installer seul un radiateur un peu grand comme un 360 mm avec des ventilateurs placés en sandwich qui ont du mal à tenir le temps d’insérer les vis, vous devrez jouer de patience ou vous faire aider.
Fixation du waterblock




Une fois le radiateur (et les ventilateurs) en place, il est temps d’installer le waterblock sur le processeur. Sans avoir oublié la pâte thermique (lire notre encadré), le maintient du bloc change d’un kit AiO à l’autre mais ce sont généralement quatre vis à main qui suffisent à le fixer. Il est enfin temps de procéder aux branchements. Sur un kit de watercooling basique il y a une prise pour la pompe et une par ventilateur à relier à la carte mère. Sur des références plus sophistiquées il y a aussi l’éclairage RGB (dont on va reparler) et parfois des branchements plus complexes. Par exemple avec les kits Corsair de la gamme iCUE il y a un petit HUB que vous pourrez coller au dos du fond de panier (avec un adhésif double face qui est fourni) sur lequel raccorder les ventilateurs, ce HUB étant lui-même alimenté électriquement par une prise de type SATA (vous n’avez pas encore mis l’alim, certes) et relié à la carte mère sur un header USB 2.0 afin d’assurer la communication du système avec le logiciel. De même, nombre de ces kits ont une connexion USB interne pour leur pompe afin d’en assurer le contrôle via le logiciel maison, pour piloter leur éclairage voire personnaliser un petit afficheur LCD. Dans la plupart des cas l’orientation du waterblock est sans importance. Mais lisez quand même le mode d’emploi de votre kit pour vous en assurer. Il est fréquent de placer les tuyaux à droite du socket, c’est-à-dire vers l’avant du PC, surtout si on a installé le radiateur avec les sorties de tuyaux dans le coin avant supérieur du boîtier comme évoqué précédemment.
À moins que ce soit un ventirad ?


Si jamais vous restez fidèle au bon vieux ventirad c’est un peu plus simple, encore que l’installation d’un radiateur énorme ne soit pas toujours évidente. Avant de poursuivre, lisez la partie qui suit au sujet de l’alimentation car il vaut mieux brancher le connecteur ATX 12V du processeur tant que vous pouvez passer les mains. D’autre part, si vous ne l’aviez pas encore fait, installez vos barrettes de mémoire car c’est plus compliqué (parfois même impossible) avec le ventirad en place. Une fois que c’est fait et après avoir étudié le manuel d’utilisation de votre système de refroidissement, appliquez un petit peu de pâte thermique et installez le ventirad. Inutile de dire que c’est bien plus facile à faire en ayant couché la tour sur la table pour travailler carte mère à l’horizontale. Pour ce qui est de l’orientation, à moins qu’elle soit imposée (ça arrive dans certains cas sur les plateformes AMD), vous choisirez un flux d’air qui correspond au mieux à votre PC. Le plus courant consiste à faire en sorte que le flux aille d’avant en arrière pour éviter d’aspirer beaucoup d’air chaud directement au dos du GPU, d’autant qu’on dispose quasiment toujours d’un ventilateur en extraction à l’arrière du boîtier juste derrière le CPU et l’étage d’alimentation sur la carte mère. N’oubliez pas de brancher le ou les ventilateurs à leur tour.
Utiliser correctement la pâte thermique



La pâte thermique est indispensable pour assurer le bon refroidissement d’un composant informatique type CPU ou GPU. Elle vient combler les toutes petites aspérités entre les deux surfaces en métal que sont l’IHS du processeur et la base du radiateur et doit être dosée correctement. Il y a tout un tas de méthodes pour en mettre et tout autant pour l’étaler. Votre serviteur aime à déposer une noix de pâte fraîche au centre du CPU, dans une quantité semblable à celle de la photo réalisée sur un Core Ultra 9 285K et… rien de plus ! C’est la pression de serrage du waterblock ou du ventirad CPU qui va étaler correctement la pâte sur l’ensemble de la surface de l’IHS, comme en atteste la seconde photo après démontage. Précisons que pas mal de radiateur ou de watercooling AiO neufs ont une pâte préinstallée d’usine sous leur base. La quantité est parfaitement dosée et c’est à usage unique. Si vous avez déjà démonté ce radiateur, essuyez ce qu’il reste avec du papier toilette et appliquez une noix de pâte neuve. L’illustre Arctic MX-4 reste une très bonne référence qu’on trouve aisément et à bon prix. Les curieux qui aiment optimiser les performances de leur PC à fond seront sans doute ravis d’apprendre que nous sommes en train de vous concocter un comparatif de pâtes thermiques pour constater s’il y a, ou pas, des différences de performances (et de facilité d’emploi) entre les différentes marques et gammes 😉
À retenir
- Il existe deux types de ventilateurs, ceux à 3 pins (DC) et ceux à 4 pins (PWM).
- Les ventilateurs PWM permettent une régulation plus fine et descendent plus bas en vitesse.
- Les prises pour ventilateurs des cartes mères sont à la fois capables d’alimenter et de réguler la vitesse des ventilateurs à 3 pins et à 4 pins.
- Les pompes de watercooling sont généralement branchées sur les prises pour ventilateurs.
- Quelques cartes mères ont des prises spéciales pour les pompes de watercooling (plus puissante et/ou sans régulation).
- Le sens de rotation et de flux d’air est toujours écrit sur le cadre des ventilateurs, ils sont marqués par deux flèches.
- N’hésitez pas à multiplier les ventilateurs de boîtier, vous améliorerez le refroidissement sans nuire au silence (en régulant leur vitesse).
- Il est plus intéressant de multiplier les ventilateurs qui apportent de l’air frais (aspiration) que ceux qui évacuent l’air chaud (extraction).
- Il faut toujours mettre une petite noix de pâte thermique au centre du processeur avant d’installer son système de refroidissement.
- Il n’est pas nécessaire d’étaler la pâte thermique, l’écrasement au moment du serrage suffit.
- Selon votre montage, il peut être plus facile d’installer en premier le radiateur de watercooling suivi du waterblock.
- Les performances d’un kit de watercooling AiO ne sont pas très différentes que vous placiez les ventilateurs en push ou en pull.
- Pensez installer les barrettes de RAM et à brancher le connecteur d’alimentation du CPU (ATX 12V) avant d’installer un radiateur sur le processeur.